Tuesday 14 May 2013

3 mai ; la vallée, épisode troisième (et dernier, hélas), mais non des moindres (du point de vue de la culminance) : le col.

Je voulais mettre ces photos dans le billet précédent, suite et fin de la vallée. Mais non. Il y a à dire sur ce col.

Commençons par l'amusant : des amis de Manuel y sont sans doute passés et nous leur faisons ce petit clin d'oeil, hommage à la photo qu'ils y ont prise eux même.

Bon, maintenant tu prends un peu de recul et tu la regardes en plus petit, cette photo. Tu nous oublies un peu, tu ne nous vois plus :

Qu'est-ce que tu y vois ? Oui, Beshumi (je supposes que nous allons dans cette direction mais je ne me souviens pas l'avoir traversée) et Khulo (là d'où on vient, deux billets avant, suis un peu). Certes. Tu vois aussi un grand espace vide a l'air froid, et pas que l'air, crois-moi. Et au milieu de cet espace, une sorte de totem. Impression assez étrange, crois-moi. Complètement en décalage avec l'environnement, plus haut que les constructions environnantes et que les arbres du voisinages en raison de la significative et criante absence de ces derniers. Mais bon, on est autour de 2500m d'altitude, aussi. Ca en jette hein ? Mais à qui ? aux futurs touristes ? ça a l'air plus ancien que le téléphérique, mais passons. Aux deux sympathiques jeunes en scooter qui tentent de ralier la plus proche ville et nous demandent un peu d'essence, que nous ne pouvons malheureusement pas leur fournir puisque nous roulons au diesel ?
Ils sont sympas ces deux jeunes, mais si tu avais vu la piste qu'on vient de se taper pour arriver là tu te demanderais vraiment ce qu'ils foutent ici. Et où ils vont dormir ce soir, parce que c'est pas tout, mais le soleil baisse et il leur reste 40 bornes de chemin défoncé au bord duquel il ne nous a pas semblé apercevoir de station service. Quoi qu'il en soit, ciao, bonne route.

Pour impressionner qui, me demandais-je plus haut avec pertinence, comme saura s'en souvenir le lecteur attentif ? Les riverains. Ah.
Ceux qui vivent dans cette maison ?
Ou dans une de celles-ci, toutes également closes, au milieu desquelles nous roulons pendant une grosse et silencieuse demie-heure ?

Mais nous redescendons, changeons de région et laissons derrière nous ce col étonnant, un brin flippant.
Nous traverserons encore quelques pont défoncés et torrents au milieu du chemin, mais ne diluons pas le propos.

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